Sportif, il aime relever les défis. En projet, deux padels et une journée contre les abus sexuels.
Samuel Bocher, 42 ans, est professeur d’éducation physique et sportive. Breton d’origine, il a passé toute sa jeunesse dans la région de Saint-Malo. Après le baccalauréat, à l’âge de 19 ans, il suit des études de sport à Angers, dans le Maine-et-Loire, et obtient son Capes en 2002. Enseignant à 23 ans, il est affecté dans différents établissements (Nantes, Castres) de l’enseignement privé. En 2005, il arrive à Saint-Affrique au lycée Saint-Gabriel. "L’enseignement m’a toujours plu. J’ai toujours pratiqué différents sports comme la course à pied, le tennis, le VTT, le badminton et le volley-ball. Je n’ai jamais été un sportif spécialiste. Je suis un sportif polyvalent, en toute modestie. Dans l’enseignement, ce qui me plaît, c’est transmettre certaines valeurs du sport. C’est aussi, pour l’activité en soi, ce qu’elle procure pour la santé et le bien-être, mais aussi pour sa dimension sociale. Le sport, c’est la rencontre."
À Saint-Gabriel, Samuel Bocher participe au développement de nombreux projets. En 2017, c’est la création de la section du tir à l’arc au collège Jeanne-d’Arc et au lycée Saint-Gabriel : "Le tir à l’arc, c’est une vieille histoire dans l’établissement. C’est une belle rencontre pour moi, tant pour l’activité elle-même que pour ses vertus pédagogiques." Le deuxième gros projet mis en place par Samuel Bocher est le parcours sportif handball avec le concours d’Étienne Bettan, entraîneur au Saint-Affrique handball : "L’idée, c’est de faire un "mini-sport étude", avec cinq à six heures d’entraînement par semaine intégrées dans l’emploi du temps des élèves. On vient de lancer une option développement du handball au collège Jeanne-d’Arc à raison de quatre heures par semaine." Vingt-huit élèves sont inscrits dans ce dispositif à Saint-Gabriel et seize à Jeanne-d’Arc. Par ailleurs, en octobre 2018, avec une douzaine de fondateurs, Samuel Bocher crée le club des Flèches saint-affricaines. "Je suis assez entrepreneur, confie Samuel Bocher. J’aime bien relever des défis, même si c’est compliqué. Ce n’est pas parce que l’on est à Saint-Affrique que l’on ne doit pas être ambitieux."
Des projets pour les raquettes
De par son métier, l’homme côtoie de nombreuses associations de la ville. Il a été président du club de badminton. C’est ainsi qu’il intègre le comité des sports en 2016 ou 2017 en tant que simple membre. En juin dernier, à l’occasion de la démission de Jean-Luc Boué du poste de président, il en est élu président à l’unanimité : "Le comité est aussi force de propositions. On porte un projet de création de deux terrains de padel tennis, un mélange de squash et de tennis. C’est une activité en plein essor en France. On travaille en collaboration avec le club de tennis." Il s’agit de terrains en extérieur avec une surface synthétique entourée de murs en verre et de quelques grilles. Le comité prévoit aussi une action commune avec l’association Colosse aux pieds d’argile : "Le but est de proposer une journée de sensibilisation auprès de tous les clubs sportifs de la ville contre toutes les formes de bizutage et d’abus sexuels dans le monde du sport. L’idée est de l’organiser durant la saison sportive et au plus tard en septembre 2022."
Ce comité qui fédère 35 associations
Le comité des sports réunis les 35 associations sportives de la ville. Il a pour but de fédérer l’ensemble des clubs, de mutualiser si besoin les ressources et de faire une proposition de répartition des subventions de la mairie dans le montant annuel est de 51 000 €. "Le comité est avant tout un organe consultatif, d’écoute et de soutien dans le cadre de nos compétences et de nos possibilités humaines, explique Samuel Bocher. Dans la mesure du possible, on soutiendra les différents projets des clubs et on les accompagnera."
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