ANALYSE - Comme à chaque fois qu’un événement ébranle la souveraine, la presse se demande si la perte de son mari pourrait décider Elizabeth II à abdiquer, ou du moins à se placer sous régence.
Au-delà du deuil, après le choc, le royaume s’interroge sur l’après-prince Philip. Sur la façon dont la monarchie, déjà en crise, va accuser le coup. Sur la manière dont la reine va faire face à la perte de celui qui était son conseiller ultime, le pilier de son long règne.
Comme à chaque fois qu’un événement ébranle la souveraine, qui aura 95 ans dans dix jours, la presse se demande si la perte de son mari pourrait décider Elizabeth II à abdiquer, ou du moins à se placer sous régence. La plupart des observateurs estiment ce passage de relais à Charles improbable, car peu dans son caractère. On rappelle le cas de la reine Victoria, qui, après la mort du prince Albert, s’était repliée sur elle-même. Cet effacement n’avait pas servi la monarchie, qui a besoin d’être incarnée. Sans surestimer les forces d’Elizabeth II, le plus probable est qu’elle continue à faire face. Seule, affaiblie, mais debout et la voix ferme, comme lors de ses récentes prises de parole. Le devoir avant tout, toujours.
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Divertissement
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